L'Armorial des corporations se propose de réunir un maximum de blasons de corporations.
Il semble que, dès le XIIe siècle, les communautés de métiers ont fait usage d'armoiries, tout comme les cités importantes, et que les artisans marchaient en corps sous une bannière armoriée portant une cotte d'armes aux mêmes couleurs, tout comme les milices urbaines. Mais peu d'exemples nous sont parvenus, les hérauts d'armes négligeant souvent les armoiries des villes, communautés et corporations pour s'occuper uniquement de celles de la noblesse militaire et des familles de chevalerie.
En revanche, la documentation devient abondante au XVIIe siècle, grâce à l'Armorial général de France que Louis XIV fit dresser à la suite de son édit sur la « police des armoiries » connu sous le nom du juge d'armes d'Hozier, chargé de son établissement, qui représente plusieurs centaines de corporations et en gratifiant parfois d'armoiries, composées de toutes pièces, les corporations qui n'en avaient pas déclaré ou qui n'avaient pas payé les droits d'enregistrement.
Les meubles figurant ces armoiries corporatives représentent le plus souvent les instruments utilisés par les ouvriers dans l'exercice de leur profession, et ne répondent pas forcément aux exigences des traités d'héraldique. Le saint patron de la corporation était souvent représenté.
Les blasonnements proposés sont les originaux trouvés, la plupart selon D'Hozier, en respectant certaines dérives de l'"orthodoxie" héraldique. Une note est parfois ajoutée, qui signale (voire corrige) cette dérive.
Barbiers et/ou Perruquiers
Bonnetiers
Bouchers
Boulangers
Chapeliers
Charcutiers
Charpentiers
Charrons
Chirurgiens-Barbiers
Cordonniers
Couturières
Drapiers
Épiciers et apothicaires
Fondeurs
Horlogers
Imprimeurs et libraires
Jardiniers
Lingères
Maçons
Maréchaux-ferrants
Médecins
Menuisiers
Merciers
Orfèvres
Peintres-Sculpteurs
Procureurs et/ou notaires
Serruriers
Tailleurs
Taverniers-hosteliers
Teinturiers
Les teinturiers furent divisés en trois corporations par Colbert : teinturiers en bon et grand teint, teinturiers de petit teint, teinturiers en soie, laine et fil.
Vanniers
Sources
- Blasons des corporations, Eugène Harot, Paris, 1941
- "Armorial général de l'Anjou", M. Joseph Denais, 1879-1884
- Hippolyte Sauvage, « Armorial des corporations religieuses et civiles de la province d'Anjou », sur Gallica, (consulté le )
- Steyert André, « Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais... », sur Gallica, (consulté le )
- Georges de Soultrait, « Armorial de l'ancien duché de Nivernais ; suivi de la Liste de l'assemblée de l'ordre de la noblesse du bailliage de Nivernais aux États-Généraux de 1789 », sur Gallica, (consulté le )
- Alfred Canel, « Armorial des villes et corporations de la Normandie : comprenant la province, les municipalités, les évêchés et chapitres, les abbayes, prieurés et couvents, les tribunaux, les corps savants, les communautés d'arts et métiers et les associations diverses, avec des recherches sur les étendarts de Normandie, les timbres du papier et les cachets administratifs de l'époque révolutionnaire », sur Google books, (consulté le ).
Références
- Portail de l’héraldique




